J'aimerais vous faire partager un simple texte, court que je viens à l'instant juste de finir d'écrire
!
Je l'ai écrit comme ça sur un coup de tête donc je n'ai pas vraiment eut le temps de le peaufiner mais j'aimerais bien que vous me dites ce que vous en pensez
Ce n'est qu'une toute petite lettre ^^
A Anaïs,
Comment ne veux tu pas que je te déteste ? Comment le veux tu alors que je suis à présent à deux doigts de la mort ? Vous toutes, vous me répétiez que je l'aimais même au fond de moi, c'était peut être vrai mais ce n'est plus le cas.
L'erreur est humaine, je le sais. Mais quand cette erreur va jusqu'à faire souffrir et à tuer une personne, on n'appelles plus cela une erreur humaine.
Ma vie ne tiens à présent plus qu'à un fil. A cause de toi, à cause de tes idées bizarres.
Je suis à l'hôpital maintenant depuis cinq mois sous assistance respiratoire. Ma vie se consume de plus en plus, je ne ressembles plus à rien. Pourtant, je suis entrain de consumée mes dernières étincelles de vie pour t'écrire cette lettre. Pour que tu saches même quand je ne serais plus là, les paroles que je n'ai jamais eu le courage de te dévoiler.
Je te reverrais toujours - le jour où cela c'est passé - entrain de me supplier de te pardonner, d'essayer de trouver tes mots pour me dire à quel point tu le regrettes. Tant de larmes de ta part a été coulé alors qu'elles ne devraient même pas apparaitre le long de tes yeux.
Tu ne seras jamais la même à mes yeux. Avant tu étais la fille avec qui je rigolais, la fille qui ne loupait pas un instant pour raconter des blagues ou pour m'embêter. Même si parfois je ne te supportais plus, que je ne supportais plus d'être ton martyre. Je ne disais rien, tu étais Anaïs, la fille que j'aimais quand même et qui me faisait rigoler continuellement.
Oh! Anais, comme tu ne peux savoir et comprendre comme je te détestes au plus profond de moi. Tu n'as eu qu'à m'appuyer trop profondément sur ma poitrine. Une soirée où tu essayais de me traumatiser une fois de plus. Une fois de trop.
Tu m'as enfoncée ma cage thoracique sur ma trachée qui elle a son tour s'est déchirée. Cela semble improbable et pourtant c'est le cas. Je ne m'en suis pas rendue compte immédiatement. Il m'a fallut attendre le lendemain pour me rendre compte ce qui ce passait à l'intérieur de moi. Une douleur venue de nul part s'est réveillée contre ma poitrine. Deux heures plus tard, j'étais à l'hôpital, me tordant de douleur sous assistance. Je ne peux plus sourire, encore moins parler. Je ne suis plus qu'une personne entre la vie et la mort.
Rien, les médecins ne peuvent rien faire. Mes heures sont comptés où plutôt à présent les minutes. Je vous voyais défilés tous les jours un par un, toi et les autres personnes qui comptent chers à mes yeux. Vous avez essayer de me rassurer, de me réconforter mais je savais que vous me disiez au revoir.
Dans pas longtemps, le médecin viendra pour m'endormir à jamais. Je souffre trop. Le mieux pour moi c'est de finir sous les sédatifs.
Cette lettre représente mon dernier souffle. Je pourrais l'adresser à n'importe qui mais je t'ai choisit. Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme cela. Anaïs tu as entre tes mains le tout dernier! Je sais que tu ne le perdras pas. Tu es bien trop affligée pour cela.
Je ne reverrais plus personne maintenant, ceci est également mon adieu à toutes les personnes que j'aime, n' oublie pas de leurs transmettre je t'en pris. Ils vont terriblement me manquer mais je sais que ce n'est plus moi qui souffrira autant à présent.
La vie continues toujours pour vous, ne l'oubliez pas. Pour moi elle s'arrête là. Je sais que je n'ai pas vécut tout ce que j'aurais voulut vivre. Mais tant pis. C'est comme cela et je ne peux rien faire pour changer de direction. Je m'en vais à présent.
Adieu,
Layla.
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Mar 3 Fév - 0:18
