Cœur de haine : La soirée.
La honte… la honte totale. Qui aurait crut que cela ce serait dérouler ainsi? Surtout pas moi. Il est trois heures du matin, je suis dans ma chambre entrain de repenser aux événements de la soirée... Moi qui avait tant lutter pour pouvoir y aller. Je regrette maintenant profondément que mes parents ont accepté que je sorte. La soirée plus qu’horrible. La soirée que j’aurais tant voulut ne pas y assister.
Mon cœur est rempli de haine et de colère en même temps que je me remémore les derniers événements. La soirée aurait put être parfaite. Elle aurait vraiment put. Si… parce qu’il y a toujours un si, il n’aurait pas autant but. S’il n’aurait pas été soul. C’est dans ces moments là qu’on comprend parfaitement ce que veux dire la citation
« sans alcool, la fête est bien meilleur ! », ou du moins avec modération.
J’avais été parfaite. Je m’étais bien habillée pour l’occasion, tout en restant simple pour éviter toutes complications venant de ma part. Le thème était hippie et disco. Je n’y étais pas vraiment avec ma courte robe bleu mais cela faisait l’affaire.
Je ne connaissais personne même pas celle qui organisait la fête. Ils avaient tous deux ans de plus que moi. C’était tous des amis a mon copain, a Olivier. Entre nous deux, tout allait pour le mieux à présent. Le lendemain de son message, il m’avait reparlé. On s’est expliqué même si pendant quelques jours on ne faisait que se gueuler dessus. Malgré qu’il hésitait à revenir avec moi, j’avais réussit à m’accrocher, à le convaincre, à le persuader de revenir Je ne lui avais bien sur, jamais avoué que je parlais à Alexis et il croyait que je ne parlais plus du tout à Jérémy. Tout allait bien. Je mentais mais si cela protégeait notre couple, je voulais bien continuer comme cela. Nous avons maintenant une relation plutôt étrange, couverts de secrets. Ne dois t’on pas tout s’avouer dans un couple ? Ne pas avoir de secret entre les deux ? Certes, cela est favorable mais quand on a pas le choix… on fait avec.
Je lui en voulais pour aujourd’hui… j’en voulais aussi à ses amis. A me dire tout le long de la soirée que je n’allais pas avec. Qu’il n’était pas fait pour moi. Le poing de ma main s’écrasa sur mon lit. On avait pas besoin de me dicter la conduite que je devais entreprendre. Je faisais ce que je voulais !
J’avais eu beau lui dire de modéré sa consommation d’alcool, il ne m’avait pas écouté. Son excuse principal était :
« Doriane ne va pas bien. Son copain vient juste de la quitter. Elle a besoin d’oublier un peu alors je l’accompagne. ». Pour moi ce n’était pas une raison valable. Entre Doriane et moi, l’entente est tout de suite bien passée. Heureusement qu’elle a été là au début. Je me sentais si seule. Une amie, dont sa sœur était présente, devait venir mais elle a eu un empêchement… un empêchement ce qui a rendu la soirée bien tristounette. Bien sur, Olivier était là… pendant les trois premières heures et encore.
Sa folie, sa dépendance, nous avait conduit dans la salle de bain. Il m’y avait trainé à moitié de force. Au bout de trois tentatives, il avait réussit. Même bourré, il restait toujours aussi pervers et en manque. Cela a vite dégénéré. Je voulais pas. Il m’a tout de même déshabillée. On était dans la salle de bain d’un appartement d’une fille que je connaissais même pas. Cela me rendait mal à l’aise et distante. Je voulais seulement passé une bonne soirée avec mon copain, et élargir mes connaissances. Et me voilà piégé avec un garçon chaud et avec les idées à moitié clair.
Heureusement pour moi, Camille à toqué à la porte. Quel soulagement en entendant sa voix demandant qui pouvait bien s’enfermer dans la salle de bain. Je réussis à convaincre Olivier de sortir alors qu’il était prêt à continuer même si elle se trouvait juste derrière la porte. Il se souvient d’ailleurs plus de ce moment ci. Quand je suis sortit, j’avais été gênée et honteuse. Forcément elle avait compris ce qui c’était passé. Je n’imagine même pas où ça aurait finit si Camille ne serait pas venue.
Après ce petit moment, il a continué de boire, toujours et encore plus. A un moment s’en était trop. Il s’est une nouvelle fois dirigé vers le bar. Cette fois ci, une autre fille présente, Fanny, l’a vu également faire, elle a essayé de le résonner. Olivier était complètement fou et Doriane rigolait comme une folle. J’ai crut que j’allais mourir de dépression à ce moment ci. Il s’est servit un autre vers malgré nos protestations. Je savais que s’il buvait encore, il vomirait. Dans un acte désespéré, j’ai arraché le verre de sa main. Il a lutté, mais je réussit en reversant la moitié par terre.
« - Débarrasse toi en, s’il te plait ! dis je à une fille nommée Alicia. »Elle m’obéit. Emmenant vider le verre dans l’évier. J’étais à ce moment ci dans un état de nervosité palpable. Olivier s’était déjà emparé de la bouteille de vodka. Heureusement que Fanny fut là. Elle le lui enleva.
Les personnes présentes furent tous gentils avec moi. Surtout Fanny. J’avais honte et j’étais encore plus gênée. Moi qui connaissait personne, je me retrouvais définitivement bien seule. Ils m’ont dit que c’était pas bien grave, qu’ils avaient l’habitude. Que c’était Olivier quoi. Ce n’était pas vraiment l’acte qui me troublait mais plutôt le faite, qu’il n’a même pas pensé à moi. Qu’il s’est soucié que de lui et de l’alcool.
« Ne t’inquiètes pas, je sais ce que je fais, je ne vais pas être bourré. »Une promesse qu’il n’a pas tenu… Je me sens si mal, maintenant. Toujours à cause du regard des autres. Ce fichu regard ! D’un côté, heureusement que je ne les connais pas ou pas de beaucoup. Heureusement qu’ils ont été là pour me soutenir un peu.
Le reste de la soirée, s’est sinon à peu près bien déroulée. A part qu’Olivier rigolait à tout bout de champ et pour rien, qu’il imitait, la poule, le cow-boy et encore plein d’autre chose. A chaque fois qu’il venait vers moi je le renvoyais balader.
« Va faire un tour dehors, il pleut. Une bonne douche te réveillera. »Et il m’écoutait. Il allait dehors faire un tour. Doriane finit par vomir. C’était à prévoir. Je regrette à présent de pas avoir laissé Olivier boire plus, il aurait finit comme elle. Parfois c’est nettement mieux comme cela.
Je n’en peux plus mais pourtant je suis encore avec lui. Je ne vais pas le quitter pour ça même si cela m’a bien refroidit. Suis-je folle ? Surement. Je ne me rend peut être pas compte de ce qui ce passe, de ce qu’il est vraiment mais je profite de la vie comme elle se doit.
« Ai-je fait le bon choix de me remettre avec lui ? Une question que je n’ose même pas me poser. »
____________________________________________________________________________________________________________
Il va surement resté qu'un texte après celui là