Texte --->Cobayes

Coucou ^^ Alors voilà j'écris une fiction et j'aimerais que vous me dites ce que vous en pensez Il y a quelques similitudes avec The host ^^

Résumé:

L'histoire est très intéressante à la base... avec un peu de développement je suis certaine que tu peux en faire une histoire super.
Rien à voir avec ''The Host'', il s'agit de science-fiction mais il n'y a aucun plagiat et c'est une histoire d'un style complètement différent.

Bonne continuation ! Ne lâche, surtout pas !

Si le roman sort, previens moi, je l'acheterais !!!!!!
Non serieux continue, je suis sure que ça pourrai etre genial !!!

rio.vesuve a écrit:

L'histoire est très intéressante à la base... avec un peu de développement je suis certaine que tu peux en faire une histoire super.
Rien à voir avec ''The Host'', il s'agit de science-fiction mais il n'y a aucun plagiat et c'est une histoire d'un style complètement différent.

Bonne continuation ! Ne lâche, surtout pas !

Bah on va dire qu'il y a une seule similitude entre The host et ma fiction c'est que Rosalie et Layla possède le même corps Un peu comme Melany et Caby ^^'

J'AIME BEAUCOUP CETTE PETITE INTRO !! JE TROUVE CELA TRES SYMPA !! ET PUIS J'AI ACCROCHER EN PREMIER CAR J'AI VU DANS TON TEXTE "ROSE" ALORS JE ME SUIS DIT : TIEN ?? LOL

R0S£

Rose a écrit:

J ET PUIS J'AI ACCROCHER EN PREMIER CAR J'AI VU DANS TON TEXTE "ROSE" ALORS JE ME SUIS DIT : TIEN ?? LOL

Oui, j'aime bien ce prénom ^^


Voici maintenant le prologue, j'espère que cela vous plaira. C'est assez... troublant mais ne vous inquiétez pas, je suis saine d'esprits :p


« Je n’ai pas d’intimité… pas de jardin secret. Mes hontes sont étalées au grand jour. J’envie mes amies, mes parents. Tous les êtres qui se trouvent autour de moi, tous les humains de cette planète. Non… Je les DETESTE. Ou plutôt, je LA déteste. Pourquoi suis-je née ainsi ? Qui est-elle ? Cette intrus ? jeudi 11 Janvier 1907, 10h30

« Je souffre, ma tête va exploser. Pourquoi ne suis-je jamais seule ? Toujours cette voix… cette stupide voix. Je n’en peux plus. Je vais porter le coup de grâce. Un couteau, je dois trouver un couteau. Mais où ça ? Vendredi 19 Janvier 1907, 17h

« Je dois le trouver, je dois mourir. De toute façon une personne comme moi, n’a pas le droit de vivre. De plus, je ne manquerais à personne. Ma famille verserait deux ou trois larmes et puis il passeront à autre chose. D’autres problèmes, d’autres occupations remplaceront rapidement ma petite personne. Ils viendront surement se recueillir à la Toussaint. Pour même pas un quart d’heure… une visite sui ne toute façon sera inutile, étant morte… Lundi 22 janvier 1907, 1h45

« Pourquoi ne puisse-je pas mourir ? Pourquoi ne veut-ELLE pas ? C’est mon corps, je fais ce que je veux. Ces cicatrices me font mal… très mal. Je ne veux plus exister. Je veux recommencer à zéro. Je veux disparaitre, surtout de ma tête. Mardi 23 janvier 1907, 8h38

« Ma vie ne ressemble plus à rien… mais que fais-je encore ici ? Samedi 27 janvier 2008, 13h04

« Je hurle… Ma tête va exploser. Heureusement que Mme Vidalias a bien voulut me laisser rentrer chez moi. Malgré cela, ELLE continue à me dévorer à l’intérieur de moi… Je vais (enfin !) mourir. Mercredi 31 Janvier 1907, 15h17

« Non… non je ne veux plus mourir. Ce n’est pas ce qu’on appelle la vérité des suicidés ? L’envie de ne plus mourir quand on est sur le point de partir ? Mercredi 31 Janvier 1907, 15h33

« La douleur continue… Achève moi, je t’en supplies. Cela ne peut plus durer… Je suis pourtant assez lucide pour écrire mais je veux partir. Laisse moi rejoindre le silence et la tranquillité. Mercredi 31 Janvier 1907, 15h37

« Elle ne veut pas… elle me dit qu’elle va me rendre la vue… mais… je… je deviens aveugle. Elle contrôle mes mouvements. Elle veut vraiment que je souffre ? Mourir n’est pas déjà suffisant ? Mercredi 31 Janvier 1907, 15h57

« La douleur s’amplifie, ma main tremble via l’écriture. Je ne tiens plus. La fin est proche, très proche… Juste ma main droite tremble. Je dois être forte, je dois mourir la tête haute. Mercredi 31 Janvier 1907, 16h08

« La douleur est intenable. Je suis presque couchée par terre, mais je continues et continuerais à écrire jusqu’à que je meurs. On le trouvera un jour. J’en suis sure. Tant mieux s’il peut aidé quelqu’un, même si cela voudra dire que sa vie est condamnée. Mercredi 31 Janvier 1907, 16h16

« Je vomis du sang. J’en ai partout, ma robe est toute tachée. J’ai réquisitionné une bassine . C’est beaucoup plus pratique que la cabane au fond du jardin. ELLE me consume de plus en plus. Je ne ressemble à rien. Je ne suis plus rien. Je vais mourir et tant mieux. Mercredi 31 Janvier 1907, 16h20

« Je suis prise de folie, je ne voie plus rien. Tout est blanc et rouge. Le rouge doit provenir du sang mais le blanc ? Mercredi 31 Janvier 1907, 16h40

« Des papillons multicolores sont apparus. La douleur reste toujours la même. Je veux rejoindre le pays aux couleurs chatoyantes. Je veux toucher les papillons mais ils sont trop loin. Je désespère. Quand va-t-elle m’achever ? Mercredi 31 Janvier 1907, 17h

« j’ai de plus en plus de mal à écrire. Mes yeux se brouillent de plus en plus. J’ai l’impression que mon corps va disparaitre, mais je reviens à la surface à chaque fois… Mercredi 31 Janvier 1907, 17h35

« Heureusement que mes parents ne sont toujours par rentrer. Ils me verraient dans cet état… Je n’imagine même pas leurs réactions. Mes jambes ne me répondent plus. Elles pendent devant moi. J’ai peur de ce qui m’attend après mais j’ai confiance. La mort est tellement plus facile que la vie. Mercredi 31 Janvier 1907, 17h47

« Je n’essaye même plus de me battre. Je suis allongée dans la pièce qui fait office de chambre. Les bras en croix et les yeux fermés. La douleur est tellement forte que je n’ai même plus la force de crier. Mercredi 31 Janvier 1907, 18h09
« Le feu engloutit mes membres, la fin est proche… Mercredi 31 Janvier 1907, 18h20


ACTE DE DECES :
Melle Marie LONGUEBOURG troisième du nom , a été retrouvé décédée à son domicile, le Mercredi trente et un Janvier mil neuf cent sept, à dix huit heures trente deux; âgée de douze ans. Du sang coulait de sa bouche. Ce même sang, provenant d’elle , à été retrouver sur ses vêtements et dans la pièce où elle se trouvait avant son décès. Après une longue enquête, nous confirmons que Marie LONGUEBOURG est morte de folie pure et simple. En effet dans son journal, il est question de « voix » entendus par cette dernière et sa famille admet qu’elle était souvent troublée. Cette raison fut retenue par les gardes forestier de la ville.

C'EST INTERESSANT !! ET LA FACON DONC C'EST RACONTER EST SINGULIERE !! J'ADORE POUR L'INSTANT !!

UN PETIT TRUC :

Layla a écrit:

« Pourquoi ne puis-je pas mourir ?

YA DU Y AVOIR UN PETIT PROBLEME DANS CETTE PHRASE !! JE VEUX JUSTE DE LE SIGNALER !!!

BISOUX

R0S£

Rose a écrit:

YA DU Y AVOIR UN PETIT PROBLEME DANS CETTE PHRASE !! JE VEUX JUSTE DE LE SIGNALER !!!

Oh !! oui merci beaucoup ! J'ai modifié ^^'

vagabonde a écrit:

c'est bien toi Amélie dans le forum de Twilight..?

Oui oui c'est bien moi !! C'est quoi ton pseudo dessus ?

Vagabonde a écrit:

actuelement mon pseudo est : Cécile.

avant c'était "miss_l0ul0u"... si sa peut t'aider...

Oui oui je vois

pixenco a écrit:

Faîtes attention au HS les filles

Oui oui désolée :S on arrête !!

Je sais depuis tout a leur je ne répond cas de vieilles histoires, mais je suis nouvelle et je ne peut m'empêcher de les lire vu qu'elle sont superbe, tu es vraiment douée continu.

Voilà la suite ^^



"L’enfance était si facile… n’avoir comme seul souci le choix de la couleur de nos barrettes préférées... "

Un cris déchirant sortit de ma bouche. Mon corps se releva automatiquement. Mes yeux s’écarquillèrent. Ma main tâtonna à la recherche de l’interrupteur. Où se trouvait-il ? La peur s’empara de nouveau de mon cœur. J’étais à deux doigts de crier une nouvelle fois. Mes gestes devinrent brutaux. Mes mains devinrent moites et mon cœur se mit à battre la chamade. Je sentis une chose dure et rectangulaire. Le voilà enfin, je l’avais trouvé. Je m’en emparai et appuyai dessus. Une vive lumière éclaira ma chambre. La tension, la peur se calma un peu. Je sentais tout de même les coups que donnaient mon cœur en appuyant fortement contre ma poitrine.
Mon dieu… Cette fille… Ce sang… Mon corps émit un nouveau tremblement générale.
Rosalie… calme toi, sinon je risque d’être éjectée de ton corps ! A moins que se soit le résultat attendu, que tu en ailles assez de moi.

Bien sure que non… Layla ; mais ces images, cette fille….
Rose… ce n’est qu’un rêve alors calme toi .

J’essayais de suivre les conseils de Layla. Je posais mes mains contre ma poitrine et m’efforçais à respirer calmement.
En vain, à peine je refermais les yeux que ses images terrifiantes me revinrent en mémoires. Allongée près d’une cuvette, cette jeune femme habillée assez bizarrement multicolore, comme les vêtements qu’avaient les adolescentes quelques années auparavant. Je la voyais d’abord de dos. La tête baissée sur la cuvette. Ses cheveux bond vénitien tombait sur son visage. Un journal intime trainait à ses pieds. C’était le moment fatidique. Sa tête se tourna vers moi, J’arrachais un nouveau cris, le seul souvenir me fit perdre de nouveau la raison. Les images redevinrent encore plus réelles et plus violentes. Je rouvris els yeux mais je ne voyais même pas le décor de ma chambre. Les images continuaient à défiler devant mes yeux comme un film qu’on passait en boucle. Ses yeux… tous convulsées qui semblaient demander de l’aide. Sa peau d’une pâleur extrême nous faisait comprendre qu’elle était sans doute malade. Le pire restait à venir, du sang coulait encore de sa bouche et qui tombait sur ses vêtements. Elle se retourna et revomit encore une fois dans la cuvette. Le bruit intenable me fit reprendre conscience et à me faire sauter de mon lit toute tremblante. J’étais allongée par terre. Mon dos me lançait une douleur effroyable. J’avais dut me faire mal en tombant. Je me traînais jusqu’à contre un mur de ma chambre. Je rassemblais mes jambes contre ma poitrine, espérant me calmer. Cependant j’étais trop effrayée, trop énervée pour me calmer. Je me mis à voire du sang partout…. Sur mes mains, mon visage, mon corps…

Layla était elle aussi pétrifiée. Je la sentais se faire toute petite au fond de mon corps. Essayant de se rapetisser au maximum alors que d’habitude elle faisait tout pour se montrer importante et forte. Ses images me glaçaient le sang, elles étaient d’une telle cruauté… d’une telle violence. Pauvre fille… Je me demandais bien ce qu’il lui était arriver et surtout pourquoi elle hantait mes rêves. Ce n’était pas la première fois que je rêvais d’elle. Chaque nuit, cela ce passait de la même manière. Elle revenait, toujours et encore inlassablement. Je ne tenais de moins en moins bien et mes réactions prenaient toujours des dispositions exorbitantes. J’étais lessivée. Cela faisait des semaines que je ne dormais presque pas, que la peur me titillait le ventre à l’approche de la nuit. Pour moi, le soir, était signe de malheur, d’insomnie, de peur et de cauchemars. Je ne pouvais plus continuer ainsi, je ne tiendrais plus longtemps dans ces conditions. J’avais de plus en plus de mal à suivre les cours.

Je me relevai doucement et allai en chancelant dans la salle de bain. J’aperçus mon visage dans le miroir, il faisait peur. De large cernes bleus se tenaient sous mes yeux. Je tendis ma main et les touchais avec délicatesse. Je ne ressemblais vraiment plus à une humaine. Même mes cheveux d’un blond vénitien qui d’habitude rendaient jalouses pas mal de filles, avaient perdu de leur éclats. Ils ressemblaient plus à de la paille. Je manquais maintenant de trop de sommeil. Même avec une tonne d’anti cerne je ne pourrais jamais paraitre réveillée . Je tournai le robinet ver l’eau froide, attendis quelques secondes et m’en jetai à la figure. Cela me réveilla complètement mais au moins, je penserais un peu moins à ces rêves… Une onde de tremblement parcourra mon corps de haut en bas. Je n’aurais donc jamais la conscience tranquille ? Je regagnai ma chambre en silence, mes parents dormaient dans la chambre au fond du couloir et j’allai éviter de les réveiller. Sinon ma mère allait encore une fois, me faire un monologue interminable sur le manque de sommeil que je possédais. Je le savais et c’était amplement suffisant, je n’avais pas besoins d’une personne pour me le répéter constamment.

Je me replongeai dans mon lit et fermai les yeux. Je chassai aussi tôt les images effrayantes qui revenaient devant mes yeux. C’était un travail épuisant. D’ordinaire, Layla m’aidait à les chasser mais là…. Elle paraissait inexistante. Je n’entendais plus sa voix, sa présence, rien .

Layla ? Layla ? Es-tu là ?

Pas de réponse, moi qui voulait par moment être seule, ne sentir aucune présence dans moi. Avoir pour moi toute seule, mon corps, le contrôler comme bon me le semble sans avoir une voix qui me dicte mes gestes. Cependant passer de « occupée » à « vide », n’était pas si facile, il me manquait quelque chose. Un vide se forma au niveau de mon estomac. Mon corps ce releva automatiquement. Elle n’a quand même pas put…. Elle ne peut pas m’abandonner ! Surtout pas maintenant.
- Layla ! Layla je t’en supplie réponds moi.
Pas de réponse. Le vide totale. Le silence. Seule. Je n’avais jamais connut ça… pas vraiment en tout cas. Mais là…. Je ne sentais rien. Je n’entendais rien. Un creux se formait dans mon corps. Que ce passait il ? Avait-elle… disparu ? Non… Je ne pouvais l’admettre. Elle ne pouvait pas me laisser comme ça. J’avais et j’ai toujours du mal à m’habituer à Layla mais elle fait partie quand même de moi.

Layla ! Je t’en pris dis moi, où es-tu ?

Elle avait dut être traumatisée pour disparaitre comme ça. Je ne pensais pas qu’un jour ce serait possible et pourtant j’avais imaginé tant et tant de possibilités pour la supprimer de ma tête sans succès. Je me levais de mon lit et me mis à marcher en long et en large dans ma chambre. Que pouvait-il bien ce passer ? Où pouvait bien se trouver Layla ? Pourquoi faisais-je ses rêves hallucinants ? A cause d’eux Layla avait… disparue. Rien que le faite de me répéter cela, j’étais à deux doigts de m’arracher es cheveux. De toute façon que faire appart attendre ? Rien on ne pouvait décidément rien faire. Même si Layla avait véritablement disparue, la vie continuais, les heures passaient…
Me voilà entrain de me convaincre que Layla était véritablement morte… Je ne devais pas, il y avait toujours un espoir. D’ailleurs j’étais, à ma connaissance, la seule à être « comme cela », à posséder une deuxième conscience. Je n’avais, donc, aucune preuve qu’elle existait vraiment, même si j’avais eut par le passé des argumentations très convaincante par cette dernière.


Voilà, j'ai couper le chapitre en plusieurs partis sinon sa faisait trop long :p

ces une histoire trés intéréssante et je suis intriguée ces quand la suite layla

En faite ça ne sera pas le deuxième chapitre. Mais plutôt le premier chapitre partie 2.
Les chapitres sont très long ^^

J'aime toujours autant et j'attends la suite avec impatience.
Félicitation pour ton histoire.

Au départ j’en parlais d’elle comme ma « sœur », longtemps je l’avais considérée comme telle. Quand on me demandait « As-tu un frère ou une sœur ? » Je répondais automatiquement « Oui, une sœur, Layla. ». Cependant quand on me demandait l’âge de ma « sœur », je ne savais jamais. Comment déterminer l’âge de la personne vivant dans sa propre tête ? Mais parents pensaient que « Layla » était le nom que j’avais donné à ma poupée préférée et que je la considérais comme ma petite sœur. Ils étaient pourtant loin de la vérité.
Je me rappellerais toujours du moment où Layla m’avait pour la première fois parler. Le jour de l’anniversaire de nos deux ans.

Bonjour, je ne sais pas qui je suis, ni ce que je suis, mais apparemment je suis coincée dans ta tête.

Layla avait essayé de faire de l’humour mais cela m’avait fait encore plus peur . Je m’étais mise à crier comme une folle. Cependant cette « voix » dans ma tête avait continué à me raconter des choses et d’autre sans grande importance. Au fur et à mesure qu’elle me parlait, je m’étais calmée. Je prenais en quelque sorte l’habitude, une habitude qui durera normalement toute ma vie. Elle était présente dans mon corps depuis le début mais qu’elle n’avait jamais osé me parler avant aujourd’hui. Layla avait tout fait pour cacher sa présence ce qui n’était pas difficile dans un corps de bébé. Cependant, plus je grandissais, plus c’était difficile pour elle. Cette dernière avait donc décider de se révéler au risque que je la prenne comme une intruse et que j’en parle à tout le monde, ce qui nous aurait conduit dans une situation impossible à gérer.

Au cours de ses deux premières années de « notre » vie, elle avait appris rapidement la langue des humains ou en tout cas la langue que parle notre pays, c'est-à-dire le français, en entendant ce que mes parents me disaient ou autre. Elle retenait beaucoup plus rapidement que moi. Moi, comme toutes les petites de deux ans, je ne parlais pas beaucoup ou en tout cas avec le peu de vocabulaire que je possédais.

Ces toutes premières paroles m’avaient marquées et m’avaient fait peur. Cependant je ne me posais pas trop de question de qui était-elle, ni d’où elle venait. Pour moi c’était normal d’avoir une voix dans sa tête. Je pensais que tout le monde en avait une. Cependant au début, je ne lui parlais que rarement, n’osant pas lui poser des questions ou autres. Au contraire d’elle, qui essayait de me faire dire des mots. Même à l’oral je ne parlais plus trop, j’étais absorbée continuellement par mes pensées, par les pensées que me conféraient Layla.

Le choix de son « prénom » a été décider en même temps que la première fois où j’osais véritablement lui parler. C’était la veille de ma première rentré à l’école maternelle et je n’avais pas envi d’y aller. J’avais surtout peur de me retrouver seule, sans personne. Layla avait entendu en silence mes pensées, mes peurs et elle m’avait pour la première fois essayer de me rassurer.

Rosalie, je sais que tu ne veux pas me parler mais écoute au moins ce que je vais te dire. Tu ne seras jamais seule, je serais toujours là. Moi. Dans toi. Je t’aiderais toujours. Nous devons cohabiter ensemble, autant en tirer les avantages. Rose… ne t’inquiètes pas pour demain, ce n’est qu’une rentrée, à ce que j’ai compris.

Ces paroles m’avaient laissées béantes pendant quelques instants mais j’avais pris mon courage à deux mains et avais tenté de lui répondre. Je lui avais dit que je lui ferais confiance. Une confiance qui, pour l’instant, ne fut que tenue. On avait ensuite parlé pendant des heures et cette « deuxième conscience » avait envie d’enfin, avoir un nom. Après plusieurs discussions, nous sommes tombées d’accord pour le nom de « Layla ». Elle m’avait également expliqué qu’elle ne voyait que ce que je voyais, et qu’elle entendait que ce que j’entendais. Elle vivait dans mon corps, comme une deuxième conscience. J’avais cependant le contrôle de « notre » corps. Je dirigeais les mouvements mais Layla réussissait parfois à me faire changer d’avis, à réussir à me faire par exemple changer de direction quand elle était vraiment au meilleur de sa forme et que j’étais un peu fatiguée. Depuis ce jour, Layla et moi avions établi une bonne entente. Malheureusement, ni elle ni moi, savions si on était les seules au monde à être deux dans le même corps ou si tout le monde était comme nous. J’avais, au cours de ma scolarité fait référence de Layla comme ma sœur. Pour moi, c’était le cas. Quand mes camardes de classes parlaient de leurs frères ou sœurs, je pensais qu’ils parlaient de la deuxième voix dans leur tête. Cependant plus les années avançaient, plus je doutais sur les « voix » de mes camardes. En effet, ces derniers me présentaient parfois leurs frères et sœurs qui étaient on ne peut mieux humains.

Après ma période où je prenais Layla comme ma sœur, j’ai eu une phase de doute. J’en avais parlé à des camardes de classes –qui bien entendus – me prirent pour une folle. Elles sont même allés en parler à mon ancienne « maîtresse ». J’ai eu le droit, d’aller faire un petit tour chez la psychologue scolaire. Au début, je continuais à plaider ma cause. J’avais tout raconté à cette dame. Du début à la fin. Elle avait conclu que je m’étais inventée une amie imaginaire. Alors, pendant quelques années, j’avais fait la chasse de Layla. A sa moindre parole, j’essayais de la réprimer. Je suivais seulement le conseil de la psychologue. L’oublier. Je préférais suivre les conseils d’une dame dite spécialiste mais qui en fait ne savait rien de ce qui ce passait en moi. Layla, pendant ce temps, essayait de me convaincre qu’elle existait vraiment. Elle me parlait presque tout le temps, continuellement. Moi qui essayait de l’oublier, de me forcer à admettre qu’elle n’existait pas, c’était raté. Pendant près de cinq ans, jusqu’à ma deuxième année au collège, je ne voulais pas accepter Layla. Cette dernière était des plus désolées. Elle me comprenait, elle savait que je voulais être comme tous les autres, normale. Cependant elle ne pouvait pas partir de ma tête. Elle était moi, j’étais elle. On était deux personnes différentes mais réunies dans le même corps. On est le seul être humain – à ma connaissance – à posséder deux consciences. On est un peu l’exception à la règle. La règle qu’est la nature des humains.

Après ses cinq ans de combats acharnés, où ni elle ni moi ne gagnions, j’avais accepté enfin sa présence. Même si j’étais complètement folle et qu’elle n’existait pas, je devrais vivre avec. Je devais l’accepter comme elle l’était. Cette phase de réconciliation et de paix fut très touchante. Je sanglotais à moitié entrain de m’excuser. Layla m’avait manquée. Même si elle avait toujours été présente, le faite de lui faire la guerre, ne rendait pas les choses de la même manières. Layla, qui elle commençait à renoncer à me faire changer d’avis sur son compte a été très surprise au début, puis heureuse. Si elle aurait été devant moi, je l’aurais serrée dans mes bras.

Je suis maintenant en première, et notre paix dure toujours. Layla m’avait fait une promesse au tout début de notre existence, une promesse qui pour l’instant n’a été que tenue. Elle devait resté là où elle l’était, c'est-à-dire à l’intérieur de moi. Même si parfois on ne se supportait plus, une promesse doit être tenue. Elle ne pouvait pas m’abandonner. Ils nous restaient encore toute la vie pour se connaître mieux, pour s’aimer, pour se détester. On a tant d’énigmes à résoudre. Surtout sur le faite de ce qu’elle est vraiment, d’où elle vient, pourquoi sommes nous les seules à être ainsi et aussi qui est cette jeune fille qui hante mes rêves et qui a fait disparaitre ma Layla. Tant de questions dont je n’ai pas de réponses. Des réponses qu’ils va nous falloir trouver mais je n’y arriverais pas sans ma deuxième moitié. La deuxième moitié qui me manque à ce moment.

Je me rallongeai sur mon lit, plaçai mes mains derrière ma tête, fermai les yeux et commençai à respirer calmement et lentement. Je fis le vide en moi, l’avantage de cette situation est que les images effrayantes avaient disparus en même temps que Layla…

Ma tête vide, mon corps vide, je laissais mon esprit vagabondé dans tout mon corps à la recherche d’une étincelle de vie. Passant dans tous les recoins possibles. Je continuais ma recherche sans relâche. Je sentis une sorte de mouvement venant du fond de mon cœur ; un élan d’espoir regagna mon cœur. Layla n’avait enfin de compte peut être pas disparut à tout jamais. Je tentais une dernière fois de l’appeler.


Premier chapitre toujours pas terminer La dernière partie arrivera dés bientot ! Merci de suivre toujours mon histoire!

Toujours aussi génial, j'adore et j'attends la suite avec impatience ...
A très vite !!!