Texte ---> Secrets.

Bonjour à tous !

Déjà, je tiens à signaler que ces textes sont de MA propre propriétés! Je tiens vraiment pas qu'on me plagie. Je suis peut être pas très bonne mais je tiens tout de même a mes œuvres.

Bon on rentre maintenant dans le vif du sujet. Je vous laisse découvrir mon histoire grâce à ce petit prologue !



Quatre filles. Quatre secrets. Quatre vies. Quatre phrases qui résument leurs histoires.

« Que faire quand tout nous tourne le dos ? » Rosalie.

« La mort se pointe au loin mais je ferais tout pour l’éviter de s’approcher de moi. » Ashelia.

« Ma vie ressemblait à toute autre avant que je tombe dans ce trou béant. » Elana.

« Attention ! Les apparences sont trompeuses. » Layla.

Aucune ne veulent, en aucun cas, que leur secret soit révélé au grand jour… si ce n’est compter cet cinquième personne. Une personne qu’on surnomme l’invisible. Une personne qui se fond dans les décors.

« Je vois tout. Je sais tout. Attention à vous quatre, je suis à présent sur vos traces. » L’invisible.

Pourquoi ? Comment ? Qui ? Quand ? Quatre questions auxquelles elles devront y répondre…



Voilà J'espere que cela vous plaira!

C'est une sorte de nouvelle à suspense ?

En tout cas ca donne envie
J'ai hâte de connaître la suite alors dépêche a publier hihihi XD

Oui c'est a peu
La suite... là voili, là voilà!







Le jour que j’avais tant redouté ces derniers temps était arrivé. Le jour où mes malheurs allaient commencer. Depuis ces dernières semaines, je redoutais ce moment. Ordinairement, une rentrée en seconde était déjà assez stressante pour n’importe quel élève mais pour moi, c’était encore plus difficile. Je me trouvais seule, devant la grille déjà ouverte. Une foule de nouveaux lycéens avaient déjà franchis le cape. Je devais gêner la circulation car des voix de protestations s’élevèrent à mes oreilles. J’inspirais une longue goulée d’air que je rejetais le plus lentement possible. Je devais me donner du courage. Je survivrais même si cela aurait un cout. Je baissais légèrement le regard sur le reste de mon corps. J’avais enfilé l’uniforme réglementaire. Jupe noir plissée et chemise blanche. J’avais rajouté un nœud noir et un gilet avec des gros maillons par-dessus. Même si on était qu’au mois de septembre, ils commençait à faire un peu froid. J’avais beaucoup changé pendant cet été. Moi, qui aimait auparavant me faire remarquer, sortir du lot, je voulais aujourd’hui me fondre dans la masse, disparaitre de la circulation en quelque sorte. Mes mains se tordaient dans tous les sens signe de nervosité. J’inspirais une dernière goulée avant de franchir la grille.
Après quelques pas dans l’enceinte de l’académi, je remarquais que j’étais complètement perdue. Les lycéens se regroupaient déjà entre eux, les filles papotaient sur leur bronzage parfait pendant que les garçons racontaient leurs dernières aventures de l’été. J’apercevais au loin quelques lycéennes que je connaissais mais je n’eus aucune envie de les rejoindre. A près un rapide agitement de la main en guise de salut, je partis en direction des différents tableaux présentant la composition des classes. Des centaines d’élèves si agglutinaient. Je ne pouvais a présent plus comprendre leurs empressements. Pas après ce qui c’était passé. J’aimerais tellement revenir un mois plus tôt. Changer le passé. Juste à m’en souvenir, de terrible frissonnements parcouraient mon corps. J’essayais de sortir ses pensées de ma tête, essayant de me concentrer que sur la foule prés des tableaux. Je ne voulais plus y penser, oublier ce passé qui me paraissait si étrange à ma vie. Comme un obstacle ou bien un vide. Je savais que je ne pourrais pas faire comme si cela n’était jamais arrivé mais je voulais repousser ce moment le plus loin possible. J’étais de toute façon piégée, piégée dans un couloir noir où je savais qu’un moment ou un autre une lumière blanche apparaitra. C’était ce moment que je redoutais le plus au monde, la peur de voir mon monde protégé s’écrouler, de me retrouver seule face à tout. Je regrette tellement, mais maintenant je ne peux plus rien faire pour changer mon destin.
Je me glissais gracieusement entre les lycéens, essayant d’accéder aux listes. Je les parcourais rapidement à la recherche de mon nom. Je reconnaissais par-ci par là, un nom que je connaissais mais pas le mien. Il n’était nulle part, sur aucune liste. Mon sang commençait à bouillonner, si cet événement ce serait produit l’année dernière j’en aurais rigolé mais cette année tout était si différent. Je passais mes doigts dans mes cheveux complètement nerveuse. Je retraversais les tableaux, espérant me voir sur une des listes. Mais rien, mon nom n’apparaissait nulle part. Je sortit du troupeau et m’éloignais de la foule. Les larmes me montaient aux yeux, qu’allais-je faire ? Je me sentais si seule et si perdue. J’étais au bord de l’évanouissement. Heureusement un banc ne se trouvait pas loin, je m’y approchais et m’effondrais dessus. Je repensais au cours de yoga que j’avais pratiqué cet été. Inspiration et expiration lente pendant vingt secondes. C’est ce que je fis. Le calme en moi revient petit à petit, gardant seulement mes yeux en alertes. Ce ne devait pas être très grave, ils avaient dut juste oublier de m’inscrire sur une des listes. Cependant, vers qui devais-je me tourner ? Vers les surveillants ? S’ils étaient comme au collège, ils devaient être complètement incompétents. Ou bien la conseillère principale d’éducation ? Mais où la trouver ? J’allais me lever prête à partir en chasse quand Elena arriva. Elena était une très bonne amie. On était tout le temps ensemble l’année dernière. Comme inséparables.
- Rose ! Te voilà enfin ! J’ai eus si peur, je n’ai eu aucune nouvelles de toi cette été. J’ai crut un instant que quelque chose de grave t’étais arrivée!
J’esquissais un sourire, pendant qu’elle me prenait dans ses bras, heureuse comme tout de me retrouver. Elle avait l’air joyeuse. L’été l’avait apparemment bien réussit contrairement à moi. J’essayais d’agrandir mon sourire, essayant de redevenir celle que j’étais, celle qui rigolait continuellement, celle qui parlait tout le temps. C’était peine perdue, Elena allait le remarquer s’en était certain, elle qui me connaissait par cœur mais même si elle le vit, elle ne fit aucune remarque.
- Oui, désolée, j’ai été plutôt occupée pendant cet été.
- Je vois, à courir tous les garçons qui passaient, répondit-elle en m’envoyant un clin d’œil.
- En quelque sorte, répondis-je toute nauséeuse en repensant aux événements de l’été.
La pauvre… si elle savait la vérité, elle ne serait pas là à me faire la conversation. Je lui retournai le sourire qu’elle me faisait, essayant d’être la plus naturelle que possible. Je lui expliquais ensuite mon petit problème de cette rentrée. Elle fit une moue narquoise. Ces choses là, ne pouvait arriver qu’à moi. Elle me conseilla d’aller voir un surveillant, elle-même ne pouvait pas m’accompagner car elle devait aller rejoindre sa nouvelle classe. Je me dirigeais donc comme elle me l’avait dit, vers un pion. Je pris un air de fille modèle pour qu’il ne remarque pas que j’étais complètement au bord de la crise de nerfs.
- Bonjour, j’ai un léger problème, je ne suis inscrite sur aucune liste.
- Encore une (cela me rassura légèrement). Ne t’inquiètes pas, on va la retrouver ta classe. Suis moi.
Je le suivis dans le hall du lycée. Puis il m’indiqua un couloir à suivre jusqu’au fond où se trouvait le bureau de la conseillère. J’étais déjà venue dans le lycée, plusieurs fois même. Lors des portes ouvertes et même pour porter mon dossier mais je n’arrivais pas encore tout à fait à m’y repérer. Quelques élèves attendaient déjà devant la porte. Ils étaient comme moi, légèrement nerveux. La peur de n’être vraiment dans aucune classe nous tiraillaient nos entrailles. Je m’adossai au mur, attendant mon tour. La sonnerie retentit, j’allais arriver en retard. Super pour une entrée discrète. J’observais les autres élèves. Deux garçons et une fille. Cette dernière était brune aux yeux bruns tout le contraire de moi, blonde platine aux yeux bleues. Elle était légèrement étrange. Elle n’arrêtais pas de changer d’appuies et jouait avec ses cheveux. Les deux autre garçons se tenaient l’un en face de l’autre. Ils ne devaient pas se connaitre car ils ne se parlaient pas. Les deux étaient bruns. On attendait tous dans le silence le plus totale. Une mouche aurait put voler, on l’aurait entendu à coup sure. La fille brune fut appelé par la conseillère. Après mon petit examen des humains présents dans le couloir, je m’attaquais au couloir lui-même. Le lycée était dans les tons bleu foncé et rouge. Cela était plutôt agréable et cela nous changeait du blanc ou du jaune habituelle. Cette inspection dura dans les cinq minutes. Le temps s’écoulait lentement, bien trop lentement. Je voulais rejoindre le plus rapidement possible ma nouvelle classe, espérant qu’ils ne soient pas encore entrer dans la salle. Quand mon tour vient, j’avais déjà perdu vingt minutes.
- Bonjour Mademoiselle, vous vous appelez comment ?
- Rosalie, Rosalie Longuebourg, balbutiais-je en réponse.
La conseillère farfouilla dans ses dossiers à la recherche de mon nom. Quelques minutes plus tard elle m’indiqua que j’étais en seconde cinq et me donna un papier pour mon retard justifier. Je sortis de la salle et inspecta les couloirs. Il n’y avait personne. Je devrais donc me débrouiller comme je pouvais pour trouver ma salle de cours. Cette dernière, après une longue réflexion, devait se trouver au premier étage. Je remontai mon sac sur l’épaule qui avait glissé et montai les marches. J’inspectais ensuite les couloirs. Après les avoir parcourut presque tous, je la trouvais enfin. J’inspirai profondément une dernière fois et toquai à la porte. Une voix d’homme me dit d’entrer.
- Excusez moi de mon retard, j’étais avec la conseillère d’éducation balbutiais-je en guise d’excuses.
L’homme qui tenait face au tableau me fit signe d’approcher. J’évitais de regarder mes camarades qui eux par contre ne se gênaient pas pour me reluquer. Je tendis mon billet que la conseillère m’avait remise un peu plus tôt. Il hocha de la tête en guise d’approbation et me fit signe de m’assoir où je pouvais. Je me dirigeais donc vers la seule table libre, au fond de la classe, je m’y assis essayant de faire le moins de bruits possible. Les élèves me regardaient encore a peu près tous. Je me sentais mal à l’aise. Je sortis mes affaires, en évitant de croiser leurs regards. Le professeur principale, Mr Azertone, me remit mon cahier de correspondance et mon emploie du temps et m’expliqua brièvement ce qu’il avait dit aux autres un peu plus tôt. Puis il se remit devant la classe entière et continua ses explications.